28 juillet 2007

VENDREDI 6 JUILLET 2007

Ce jour-là, surtout l'après-midi, je n'étais pas de bonne humeur. Chez moi, une atmosphère inhabituelle régnait. Je grondait par moments ma femme (Saliha) et ma fille (Amira). vers 16 heures, Antar (fils de tante Saliha) me fit savoir par téléphone que je suis invité à dîner chez eux à Aïn-Lahdjar. Résolument, je devais partir car des commissions que je leur avais faites doivent leur parvenir expressément. Malgré l'invitation et le dîner qui m'attendait, je demandai à ma femme de me préparer du lait que je consommai avec de la galette. Ce fut la première fois de ma vie où je goûtais de la sorte, l'après-midi. Le crépuscule approcha et le muezzin (personne qui appelle à la prière dans une mosquée) lança le azan (formule d'appel à la prière). Je dépêchais alors ma petite famille à prier avant de sortir pour partir à Aïn-Lahdjar. Moi-même je me hâtais à prier.
Nous sortions, la mère de Amira avec nous (elle avait passé l'après-midi chez nous). Nous ramenâmes la mère de Amira chez elle à un faubourg du village de Aïn-Azel où nous habitions et nous prîmes la route pour Aïn-Lahdjar.
Vers huit heures 45 minutes, à la sortie du village, un véhicule en sens adverse écarquillait ses phares sur nous. Une fois ce véhicule passé, je me trouvais derrière un cycliste à 2 mètres de mon véhicule. J'allais le percuter certainement si je n'avais pas esquivé de justesse, lui laissant la vie sauve. La voiture vira à gauche avec un glissement de roues quand un deuxième cycliste apparut dans le sens adverse. Croyant que j'allais le percuter, il balança son vélo ver le milieu de la route, limitant ainsi la marge de manoeuvre et me contaignant à donner un coup de volant fort pour me rabattre à droite. Mon véhicule dérapa, percuta une tripotence à drapeaux et se coucha sur le flanc gauche. Une foule de gens venue à notre rescousse fit apparition et les premiers secours commencèrent.

07 février 2006

Saccage des ambassades au Liban: La présence syrienne?

Le saccage des ambassades danoise et norvégienne en Syrie a ricoché sur celles au Liban.
suite de l'interview du Président syrien par un journaliste européen:

"Mais qu'est-ce que ça veut dire, Monsieur le Président, cette action répétée au Liban?
_ Ne croyez pas que nous exportons notre modèle "d'action".
_ Ah, c'est rassurant de votre part.
_ Je vous fais rattraper: nous sommes toujours là-bas...
_ Malgré "Hariri gate"?
_ Vous américanisez les choses. Il n'y a pas de "Hariri gate" malgré le trompe-l'écran [voir trompe-l'oeil], mais disons qu'il y a simplement des "Hariri-bouc-émissaire", des haririphobies, des haririphonies, du hariribraïque, enfin...